Ma séparation me pèse ce soir
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Je me suis réveillée en pensant à Lui, je m'endormirai en pleurant pour Lui..
Il ya 2 ans (je crois) j'ai écrit ceci et c'est un très beau résumé de ce qui n'allait pas entre Lui et moi, les deux années qui suivirent n'ont pas été différentes, ruptures et recollage de morceaux constants..
Je suis paumée, aujourd’hui yannick est venu à la maison… depuis notre
séparation (19mars) j’avais l’impression d’être comme libérée d’un
poids, légère comme un papillon. Mais voilà aujourd’hui je me sens
lourde comme un boulet, pas seulement parce que je l’ai revu mais
surtout parce que je lui fais du mal et que ses câlins me manquent
beaucoup.
J’aimerais
tant qu’il m’embrasse fougueusement sur les lèvres et qu’il mette ses
mains à ma taille en me serrant fort contre son torse, reparcourir de
mes doigts fragiles sont superbe corps que je n’ai jamais voulu
quitter. J’aimerais tant que tout soit parfait, que nous soyons un
couple heureux sans trop de problèmes ni de querelles, mais voilà, ce
n’est pas du tout comme ça.
Trois ans de galères et trois ans que je
traîne mon cœur dans la boue, que je tente desesperement de le changer
en prince charmant mais il est toujours resté que crapaud. Quel malheur
! Mon espoir a disparu et pourtant je suis une personne d’espoir, je ne
sais rien faire rien d’autre c’est ce qui me fait avancer dans la vie «
l’espoir qu’un jour… » et là, première fois depuis longtemps, je me dis
que ça ne vaut plus la peine qu’après 36000 chances données a notre
couple, ça ne marchera pas. Qu’il est un enfant et le restera
probablement jusqu'à la fin de son existence. Si il ne le reste pas,
tant pis pour moi, je n’aurai pas attendu assez longtemps. C’est fini
cette tristesse, ses attentes jamais assouvies. J’en ai ras le bol, il
faut que je me libère de ses chaînes qu’il a mises autour de mon cœur
et que je vive enfin ma vie au jour le jour et non avec « l’espoir
qu’un jour… ».
Il faut que je réussisse ce que j’entreprends. Et
donc je dois croire en mes rêves et tout faire pour les réaliser. Ma
relation n’était pas un rêve, plutôt un cauchemar qui n’en finissait
plus. Il est parti ce samedi soir de mars en me disant que c’était
fini, qu’il en avait marre de mes sautes d’humeur, des mes caprices, de
ce sentiment de culpabilité que je lui donnait malgré son envie de
faire « bien » et il ne s’est pas rendu compte qu’en fait il m’aidait
et allait dans mon sens. Il ne s’est pas rendu compte qu’il pouvait me
perdre à jamais.
Yannick a toujours dit que c’était fini lorsqu’en
fait il était très fâché. Il ne savait pas exprimer son exaspération
autrement que de cette manière. Mon petit autiste que je l’appelais, il
l’ignore et je préfère que cela reste ainsi… mais s’en était un peu un.
Au
début de notre relation, il était incapable de dire ce qu’il
ressentait, ce qu’il vivait à l’intérieur de son corps anéanti par
toutes ces pensées inexprimées. C’était une plante, un mur, un néant de
rien du tout. Et un jour, après beaucoup d’efforts et de pleures de ma
part, il a parlé et a pleuré et s’est exprimé… Quelle joie, je lui ai
appris ce que je sais faire le mieux, m’exprimer ! Je lui ai appris ce
qui me tient le plus à cœur, dire ce qu’on éprouve. Seulement il
n’avait pas que ça de l’autiste, il avait aussi la partie non
implicative dans la vie des autres, cet état d’absence presque
permanent de vivre sur sa planète et n’y laisser entrer personne. Je
n’ai jamais pu regarder dans ses armoires, tripoter sur son pc en son
absence, mettre mes mains dans ses poches lorsqu’il faisait froid ni
même voir quels livres il avait dans sa bibliothèque sans grand
questionnement de sa part et attention perçante d’où allait mon regard
et pourquoi. Je n’ai jamais eu ma place dans son portefeuille et à
peine dans son portable. Ne parlons pas de sa famille, ça n’en vaut
même plus la peine.
Sa mère, une agaçante vipère avec des mains
crochues et un cœur qui saigne obsédée par son vieillissement, botoxée
et tirée de toutes parts dans son visage. Pauvre femme, elle me fait
presque pitié.
Papa, assez peu préoccupé de ses enfants, très
travailleur, chirurgien de sur croix ayant recommencer une vie avec
d’autres enfants et une autre femme, son anesthésiste en l’occurrence.
Pensant qu’être en couple a notre age c’est beaucoup trop jeune et donc
ne soutenant absolument pas ce que nous étions et ne cherchant pas plus
a me connaître, sachant que ça ne durerait pas sûrement…
J’ai passé
qqs soirs de noël chez ex-belle-maman joyeuse. Très sérieux, très
clinquant, très ennuyeux, très « je ne sais pas quoi dire pour faire
plaisir a maman ET au fiston en même temps ». En plus belle-maman a tjs
pris un malin plaisir à raconter des choses pas très gaies sur fiston
donc ça me mettait un peu mal à l’aise et hors de moi.
Les sœurs sont un chapitre que je n’ouvrirais sûrement pas ce soir tellement c’est joyeux aussi.
Tout ça pour dire que déjà à partir de là nous partions sur de très mauvaises bases de son coté du moins.
Du
mien, et bien, il ya peu, ma famille paternelle a fait « connaissance »
avec le phénomène et rien n’a été plus joyeux que cela ironiquement
parlant. « Mais enfin ce garçon n’est pas fait pour toi, pourquoi tu as
pris un jeune garçon comme lui, tu sais nous sommes inquiets, il ne te
rendra pas heureuse » et j’en passe et des meilleures…
Maman, elle
n’a vu aucun inconvénient à ma relation avec monsieur au contraire.
Elle m’a toujours suivie qd je le quittais, j’avais des arguments, elle
était d’accord, qd je l’adorais c’était la même chose et lorsque
j’étais fâché encore une fois elle était d’accord.
Ma nenen, aaah
lala, drôle de personnage surtout en qui concernait mon couple, elle
aimait bien Yannick tant qu’il n’était pas trop impliqué dans ma vie, a
partir du moment ou c’était le big love, c’était l’enfer… c’était un
gamin, qqn qui ne me rendrait pas heureuse..
Il n’y a pas longtemps
un meilleur ami est venu pointé le bout de son nez à ma porte, un peu
comme un cadeau descendu du ciel et un ami commun à yannick et moi
depuis lors. Et bien figurez-vous que lui aussi trouve qu’il n’est pas
fait pour moi, qu’il ya des gens qui me rendrait bien plus heureuse que
lui etc… vous commencez a connaître la chanson entre temps.
Mais je
dois clore ce chapitre de mon amour pour Yannick, mon lotje,
choudelouke, namourke, lottebotje, schatje, chouke,.. et tous les
autres petits surnoms que j’ai pu lui donner.
C’était mon premier
tout, mon premier vrai petit ami, mon premier avec qui j’ai fait
l’amour, mon premier avec qui j’ai tenu, mon premier avec lequel j’ai
tout partagé, auquel j’ai donné mon monde et surtout mon cœur en toute
naïveté et confiance, chère petite fleur bleue que j’étais a l’époque.
Non seulement j’étais avec le plus beau mec du bahut mais en plus de
cela, chance que j’avais, on s’aimait !!! Faut le faire qd on n’a que
18 ans et qu’on a un poids sur le cœur qui ne s’en va pas et qui
s’appelait nicolas. Et bien après ce sale type, oui j’ai su me donner,
j’ai su tourner une page et en écrire une nouvelle que je termine.
Je
pense pas que c’est un chapitre dans ma vie Yannick, je pense que c’est
un livre. Il a tellement changé en moi, il a tellement. tellement quoi.
Je ne dois pas en dire plus, je me comprends, c’est le principal.
Pour
la première fois ma rupture semble vouloir être définitive, elle me le
rappelle sans cesse, qu’elle est là et qu’elle ne partira pas pour
laisser à nouveau place à la souffrance dans mon petit cœur. Encore une
fois, je ne veux plus saigner, je suis mieux sans lui, enfin c’est ce
que je crois pour l’instant tout du moins.